Restaurant entre amis... Ou pas [Isabelle]

J'étais content de pouvoir partager un moment avec Isabelle, même si ce n'était que autour d'une crêpe, c'était déjà mieux que rien. D'autant que je me doutais que cette boutique allait lui plaire. Leurs crêpes étaient d'une légerté à toutes épreuves, même celles prises avec du Nutella. On s'installa à une table et je n'attendis pas longtemps avant de mordre dans ma crêpe, faisant part de la suite du programme à la jeune femme. Elle accepta d'ailleurs ce dernier avec grand plaisir et je ne pus m'empêcher de sourire. Par la suite, elle me compara à un enfant et j'allais lui demander pourquoi une telle comparaison quand elle se redressa pour se pencher au-dessus de la table. Son pouce glissa à la commissure de mes lèvres et enleva une tache de chocolat qui trainait par-là. Je fus tellement étonné qu'elle fasse un tel geste que je ne me rappelais soudain plus ce que je voulais dire. Elle se réinstalla sur sa chaise tout en parlant de la boutique et je secouais doucement la tête pour me remettre les idées en place. "Oui, elles sont très bonnes. Et très légères surtout pour toi qui a pris du sucre." J'eus rapidement dévoré la mienne et une fois les crêpes avalées, je reconduisis Isabelle jusqu'au parking du restaurant où nous avions mangé à midi. "Si tu veux, tu n'as qu'à prendre ta voiture. On se retrouve chez moi comme ça tu pourras te garer et on ira au magasin avec ma voiture, tu en penses quoi?" Je pensais que c'était le plus pratique pour éviter de jeter l'argent par les fenêtres en y allant avec deux voitures. Et il serait plus facile pour la jeune femme de repartir demain matin si son véhicule se trouvait garré devant chez moi.

Tout se passait admirablement bien avec Isabelle, si on mettait de côté le fait que je prenais parfois ses gestes amicaux pour plus que cela... J'avais l'impression d'entendre plein de sous-entendus dans ses paroles et ce n'était pas bon pour ma santé mentale. Parce que la jeune femme était fiancée à Lloyd, mon meilleur ami, et je ne pouvais clairement pas tenter de les séparer lui et Isabelle. J'avais trop de respect pour mon meilleur ami. Une fois de retour sur le parking du restaurant, je pris ma voiture pour retourner chez moi, attendant l'arrivée d'Isabelle. Je reçus d'ailleurs un sms de cette dernière qui me prévenait qu'elle allait chez elle récupérer l'alcool qu'elle pouvait avoir. Je lui répondis que c'était d'accord et je partis donc au magasin près de chez moi pour acheter d'autres alcools. Je connaissais assez bien le personnel de ce petit magasin et je passais avec ma caissière préférée. Elle me lança un petit regard en voyant la quantité de bouteilles d'alcool que je posais sur le tapis et le peu de nourriture qu'il y avait également. Je fus un petit clin d'oeil tout en regardant ce que j'avais: du rhum, de la vodka polonaise, du Curaçao, de la manzana ainsi que des bières et du vin blanc français. Je fus rapidement de retour chez moi et je n'eus plus qu'à ranger l'alcool et à faire un peu de ménage avant que la jeune femme n'arrive. Rapidement après, j'entendis frapper à ma porte et je souris en sachant parfaitement qui se trouvait derrière. Je me dépêchais d'aller ouvrir à la jeune femme, ne voulant pas la laisser dehors par ce temps glacial. "Entre, je t'en pris. Je viens tout juste de finir de ranger, tu as de la chance." J'en profitais pour la débarrasser de son sac contenant certainement les bouteilles d'alcool qu'elle était partie chercher chez elle. Je posais le tout dans la cuisine avant de revenir dans le salon, la carte des pizzas en main. "Fais comme chez toi. Voici les pizzas du livreur du coin, fais toi plaisir." Je m'installais pour ma part dans le canapé, me laissant tomber comme un sac sur ce dernier. Cela me faisait plaisir d'être chez moi en compagnie de la jeune femme. C'était bien la première fois qu'elle venait ici sans Lloyd.

J'étais pressé qu'Isabelle arrive pour que l'on ait plus qu'à profiter de notre soirée ensemble. J'avais déjà quelques idées de choses à faire pour faire passer la soirée plus vite et j'avais toujours été doué pour trouver des moyens pour que l'alcool coule à flot. J'avais donc sorti un jeun de carte et un jeu de dé pour nous aider à boire. Je connaissais quelques jeux et j'avais hâte d'en faire part à Isabelle, espérant que l'un d'entre eux l'intéresse. D'ailleurs, elle ne tarda pas à arriver et je ne pus m'empêcher de sourire à ce qu'elle ajouta en entrant. "On ne peut rien te cacher dis-moi. J'ai enlevé un des fauteuils pour agrandir la pièce, tu en penses quoi?" Personnellement, j'adorais. J'avais toujours mon canapé et un fauteuil au cas où mais j'avais manqué cruellement d'espace pendant un moment alors j'avais eu l'envie de changer certaines choses. On s'installa ensemble sur le canapé et la jeune femme me piqua la liste des pizzas des mains avant de la reposer assez rapidement pour se pencher sur les boissons que nous avions. J'eus un petit sourire tout en servant un verre de vodka rouge à la jeune femme que je lui tendis. Pour ma part, j'observais les bouteilles posées sur la table basse, hésitant sur ce que j'allais prendre. Finalement, mon choix s'arrêta sur un fond de Whisky que je ne pus m'empêcher de diluer avec du coca. Je n'arrivais pas à boire le Whisky pur mais mélanger avec un soft, c'était parfait. Je levais mon verre en direction de la jeune femme, entrechoquant nos verres avec un sourire. "A la tienne." Je bus une gorgée de mon verre en souriant. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas passé ma soirée à boire. Pas depuis que j'avais fait la rencontre de mon ancien comapgnon. Mais ce soir, je comptais bien oublier certaines choses entre la mort de mon ancien compagnon et mon attirance pour la fiancée de mon meilleur ami...

Cela allait nous faire du bien à Isabelle et moi de nous détendre un peu. Je savais que ce n'était pas évident pour elle actuellement avec Lloyd et si je pouvais lui permettre de se changer les idées, j'en serais ravie. Mon verre étant moins pur que la vodka rouge de la jeune femme, je ne ressentis guère les effets de l'alcool et j'eus rapidement terminé le mien. Alors que je me servais un verre de manzana pur cette fois, elle remarqua les cartes et les dés que j'avais sorti des placards. Je ne pus m'empêcher de sourire avant de hocher la tête. "C'est une des façons de boire tout en s'amusant. Et ne t'inquiète pas, je connais bien des jeux de cartes sympathique... J'y jouais souvent à une époque." Et je n'avais pas oublié les règles même si cela faisait bien des années que j'avais arrêté les jeux d'alcool. Il ne faudrait pas cependant que mes jeux ne l'intéressent pas et qu'elle m'en demande d'autres... Car je ne savais pas si avec un peu plus d'alcool dans le sang qu'actuellement, je serais capable de trouver un jeu amusant. Tout en buvant calmement mon verre, elle me parla soudain du mot qu'elle avait laissé à Lloyd pour le prévenir qu'elle ne rentrerait pas ce soir. Je hochais simplement la tête, n'ayant rien à ajouter. Je pris alors le jeu de cartes en main tout en posant mon verre sur la table. "Il y a un jeu très sympas qui s'appelle la Chocholle. Il y a une action qui correspond à toutes les cartes. Par exemple, pour le deux, l'autre doit boire deux gorgées, trois gorgées pour le trois et ainsi de suite. Mais pour l'as, tu dois mettre ton pouce sur ton front le plus vite possible et le dernier boit. On pioche une carte chacun notre tour et ainsi de suite jusqu'à épuisement du tas." J'adorais ce jeu et c'était réellement celui qui était le plus intéressant pour bien commencer une soirée. J'en connaissais bien un autre tout aussi amusant mais il n'était pas fait pour les personnes peu adeptes des soirées beuverie... Et je ne connaissais pas le niveau d'Isabelle là-dedans alors je voulais à tout prix éviter un accident. Après avoir mélangé les cartes, je posais le tas sur la table avant de le pointer à la jeune femme. "Après toi." J'étais toujours galant même quand je savais qu'il y avait un risque que je boive beaucoup dès la première carte...

J'étais content de pouvoir faire un jeu d'alcool avec Isabelle. Cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas fait, pas depuis celui au cours duquel j'avais rencontré mon futur compagnon. C'était toujours une excellente façon de détendre l'atmosphère. Non pas qu'elle était tendue entre la jeune femme et moi mais disons que c'était toujours plus agréable de boire en jouant qu'en discutant de choses et d'autres... Surtout quand on ne sait pas de quoi parler. Je laissais donc la jeune femme commencer et je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant tirer un cinq. C'était déjà pas mal pour commencer tranquillement la soirée et elle eut rapidement terminé son verre avec ça. J'eus un petit rire tout en remplissant son verre à nouveau. Il ne fallait jamais qu'un verre reste vide, c'était un fait qui avait de l'importance pour moi. Alors que je m'apprêtais à tirer une carte, elle me demanda d'attendre et je haussais un sourcil en la voyant sortir son téléphone. Elle le coupa alors et je hochais la tête en souriant. Nous ne serions pas dérangés ainsi. Je tirais donc une carte, grimaçant en voyant un neuf. "A ce rythme-là, c'est moi qui vait être pompette avant toi..." Mon verre fut également vide avec ça. C'était déjà mon troisièlme quand même entre le whisky-coca de début de soirée et ma manzana suivante... Cette fois-ci, je me servis un verre de rhum pur. C'était mon alcool préféré et je savais qu'il me faisait toujours de l'effet. Cela prenait du temps mais c'était toujours le cas. "Alors comme ça, tu n'as jamais fait de jeu d'alcool? Mais ils vous apprennent quoi à l'université?" Je ne pus m'empêcher de sourire tout en faisant un clin d'oeil à la jeune femme. Je me moquais gentiment car ce n'était pas à l'université que j'avais appris à boire mais bel et bien avec les autres stagiaires pompiers. sauf que même si nous buvions, nous étions toujours sobres lors de nos interventions, c'était une question d'honneur.

Au moins, une chose était sûre. Si je continuais ainsi, j'allais rapidement finir pompette et la jeune femme aurait exactement ce qu'elle voulait. Isabelle avait tenu à me voir avec un verre dans le nez et elle allait être servis... Je ne pus m'empêcher de sourire quand elle fit la remarque que je gerais certainement mieux l'alcool qu'elle et qu'elle serait donc plus facilement pompette que moi. Je haussais les épaules en souriant. "C'est une bonne question. On verra bien." Mais quand même, j'étais réellement étonné que la jeune femme ne sache pas boire. Normalement, l'université était l'époque de toutes les expériences, des soirées beuvries à outrance même les veilles de partiels... Enfin, c'était ce que je pensais. Je n'étais pas allé à l'université mais c'était ce que j'avais vécu lorsque j'étais stagiaire pompier. Elle m'expliqua alors qu'elle n'avait pas été à tant de soirée que cela et que c'était au cours de l'une d'entre elles qu'elle avait fait la rencontre de Lloyd. J'eus un sourire quand elle m'expliqua qu'elle avait au moins eu son diplôme avec mention et qu'elle allait désormais se rattraper avec moi ce soir et d'autres soirs. Je levais mon verre avant d'en boire une gorgée. "Avec plaisir. Tu seras toujours la bienvenue chez moi et tu le sais." Et il ne fallait surtout pas qu'elle l'oublie. On ne savait jamais, cela pourrait lui servir suivant la suite des évènements vis-à-vis de Lloyd. Non pas que je voulais absolument que les deux jeunes gens se séparent mais au moins, Isabelle aurait toujours un endroit où venir se réfugier si jamais son couple se terminait. J'eus rapidement terminé mon troisième verre et je ne pus m'empêcher de m'en resservir un. J'avais toujours eu une bonne descente et cela se confirmait ce soir encore.

Je n'étais pas aussi certain qu'Isabelle de tenir plus longtemps qu'elle en buvant. Parce que je buvais plus rapidement qu'elle et des alcools plus forts. Ce qui revenait rapidement au même. J'avais toujours aimé boire même si je ne buvais plus autant qu'avant. Parce boire et faire la fête, oui. Ne pas me souvenir de ce que j'avais pu faire la veille ou avoir un black-out de plusieurs heures dans une soirée, non. Cela m'étais déjà arrivé et même encore aujourd'hui, il y avait des soirées dont je ne me souvenais pas. Et le plus dramatique, c'était quand je ne me souvenais pas d'être rentré chez moi... Cela ne m'était arrivé qu'une fois et m'avait fait un tel choc que je n'avais pas recommencé. Mais je n'aimais pas me souvenir de ces soirées-là. Alors je préférais me focaliser sur Isabelle et je ne pus m'empêcher de lui faire part du fait que ma chambre d'ami lui serait toujours ouverte. M'apprêtant à boire, je ne pus m'empêcher de suspendre mon geste quand elle me demanda si je n'avais pas peur qu'elle me saute dessus. Je réussis à me retenir de lui répondre que je n'attendais que cela, préférant lui adresser un petit sourire mystérieux tout en buvant finalement mon verre. L'alcool commençait à se faire sentir chez la jeune femme et cela se voyait. Finalement, elle avait raison, je tenais mieux l'alcool qu'elle. Je commençais seulement à sentir les effets de l'alcool personnellement. Elle finit par se lever pour mettre de la musique et m'inviter à danser. Je posais mon verre en souriant. "Je te préviens, je danse très très mal..." Ce qui était un doux euphémisme, je devais le remarquer. Je n'avais su danser. Mon ancien compagnon avait bien essayé de m'apprendre mais après lui avoir ecrasé plusieurs fois les pieds, il avait finalement renoncé. Je m'approchais doucement de la jeune femme, glissant mes bras autour d'elle. "Tu sais que ton parfum sent divinement bon?" Je rapprochais doucement la jeune femme de moi tout en gardant quand même une petite distance entre elle et moi. Même si je n'étais pas pompette, j'étais un peu plus libre de mes mouvements que sobre et je ne savais pas de quoi j'aurais été capable.

J'avais beau savoir qu'il y avait parfois des choses qui ne se contrôlaient pas, j'avais beaucoup de mal à accepter d'être tombé amoureux d'Isabelle. Parce qu'elle était la fiancée de Lloyd, de mon meilleur ami. Il était l'une des personnes les plus cher à mon coeur et j'aurais beaucoup de mal à accepter que l'on se brouille à cause d'une femme. Alors je préférais garder mes distances avec la jeune femme, continuer à lui laisser croire que j'étais purement et simplement intéressé par les hommes alors que je ne voyais qu'elle quand elle était présente. Alors, quand elle m'invita à danser, je ne pus m'empêcher de lui dire que je ne savais pas le faire mais je connaissais assez bien la jeune femme pour savoir que cela ne la ferait pas reculer pour autant. Alors je me levais pour la prendre dans mes bras, gardant cependant une distance de sécurité entre elle et moi, pour son bien à elle. J'avais un petit coup dans le nez comme on dit, je ne contrôlais plus spécialement mes réactions tout en sachant encore ce qui est bien ou mal et je ne savais pas trop de quoi je serais capable en sentant le corps d'Isabelle contre le mien. Je ne pus m'empêcher de la complimenter sur son parfum, détournant la tête quand elle me remercia tout en se mordillant la lèvre. Il fallait absolument que j'évite de la regarder pendant notre danse, que je me focalise sur où je mettais mes pieds pour éviter de lui en écraser un. Alors que nous dansions, je sentis soudain Isabelle se rapprocher de moi et poser sa tête sur mon torse. Je dégluttis difficilement tout en resserrant cependant mes bras autour d'elle, posant ma joue sur le sommet de son crâne. Juste quelques instants, le temps que la musique se termine et que le slow s'arrête. Je fermais les yeux, savourant ce contact, le nez finalement enfoui dans les cheveux de la jeune femme. Elle sentait tellement bon, rien à voir avec l'odeur de mes précédents amants. Après tout, elle était une femme et avait donc un parfum bien plus féminin. Sans que je ne m'en rende compte, une de mes mains glissa du dos d'Isabelle jusqu'à sa taille, se posant dessus sans que je ne trouve le courage de la repousser. Et pourtant, je savais qu'il le fallait.

Je ne me souvenais pas d'avoir un jour été aussi bien avec une femme. Je ne m'étais jamais retrouvé à danser avec l'une d'entre elles étant donné qu'en ville, tout le monde avait pensé que j'étais homosexuel... Et il avait fallut que la seule femme qui m'attire soit présentement fiancée à mon meilleur ami, c'était juste risible comme situation. Pour un peu, j'aurais eu envie de hurler à la face du monde à quel point je le déteste. Parce qu'il n'y avait aucune chance pour que, si le couple d'Isabelle/Lloyd devait se terminer, la jeune femme se tourne vers moi. Je n'étais que le meilleur ami de son fiancé et un ami pour elle, cela n'allait pas plus loin. La musique se termina finalement mais je ne fis rien pour me détacher de la jeune femme, je voulais la garder contre moi encore un peu. Même si je n'en avais nullement le droit, je voulais profiter de son corps serré contre le mien, je ne savais pas si cela se reproduirait un jour. Elle finit par relever la tête et je fus bien incapable de détourner la tête quand son regard se figea dans le mien. J'ignore combien de temps on resta ainsi, les yeux dans les yeux sans faire le moindre mouvement avant qu'Isabelle ne se décide enfin à bouger. Elle glissa sa main sur ma joue, me faisant légèrement frissonner sous ce contact. Et j'avais beau savoir que ce n'était pas possible, que cela ne pouvait pas être ce que je pensais, je pris cela pour une invitation... L'alcool bouleverse complètement votre jugement, vous pouvez en être certain. Remontant mes mains sur le visage de la jeune femme, je penchais légèrement la tête pour déposer brièvement mes lèvres sur celles de la jeune femme. J'aurais bien aimé un baiser un peu plus appuyé mais je n'avais pas non plus envie de me prendre une gifle si je m'étais trompé sur les intentions de la jeune femme, déjà que je risquais de m'en prendre une avec juste ce petit geste.

Est-ce que si j'avais su ce qui allait se passer avec Isabelle, j'aurais accepté cette soirée? Je n'en étais clairement pas certain. Après tout, j'avais un profond respect pour Lloyd et embrasser sa fiancée même si le couple battait de l'aile, ce n'était clairement mais clairement pas respectueux... Et pourtant, quand elle glissa sa main sur ma joue, je ne pus m'en empêcher. Attrapant le visage de la jeune femme entre mes mains, je ne pus donc que poser mes lèvres sur les siennes. Pour un premier baiser, il fut assez court et pour le moins timide, je devais l'avouer. Parce que j'avais tout simplement peur d'avoir dépassé les limites avec la jeune femme. Ce n'était pas parce que son couple avec mon meilleur ami semblait tirer sur la fin que je pouvais me permettre de l'embrasser comme je venais de le faire. Je fus donc assez étonné quand, après avoir reculé la tête, Isabelle resta stoïquement là. Pas d'éclats de voix, pas de colère et surtout, pas de gifle, c'était déjà pas mal. Elle murmura alors mon prénom, me faisant légèrement sourire alors qu'elle se hissait sur la pointe des pieds, me donnant à son tour un baiser, un peu plus appuyé cette fois. Mes mains glissèrent dans le dos de la jeune femme avant de s'accrocher autour de sa taille, la gardant près de moi. Mais je savais que ce baiser ne pouvait et ne devait pas s'éterniser. Je ne savais pas de quoi je serais capable et je refusais l'idée même de coucher avec Isabelle alors qu'elle était encore la fiancée de mon meilleur ami et qu'elle avait bu de l'alcool... Je ne voulais surtout pas l'entendre dire qu'elle regrettait cela le lendemain... Je reculais donc à nouveau la tête, rompant une nouvelle fois le contact entre nos lèvres. "Tu devrais aller te coucher Isabelle, tu risques d'avoir mal à la tête demain princesse." Une de mes mains remonta jusqu'à son visage pour écarter preque timidement une mèche de cheveux qui s'était glissée sur le visage de la jeune femme.

Même si le baiser qu'Isabelle et moi partagions était agréable, divin même, je ne devais pas aller plus loin qu'un simple baiser. Et je pensais que la jeune femme allait le comprendre. Sauf qu'après avoir rompu le baiser, je fus littéralement pris au dépourvu par la réaction de la jeune femme. Alors que je m'apprêtais à repousser une mèche de ses cheveux, elle recula d'un coup, s'échappant à mon contact, ajoutant qu'elle ferait mieux de rentrer. J'avais raison, j'avais été trop loin et je ne pouvais que m'en mordre les doigts. Mais quel idiot j'avais été de simplement oser espérer que la jeune femme puisse être attiré par moi. Pendant un bref instant, j'avais tout simplement oublié que tout le monde en ville me pensait homosexuel. Voyant la jeune femme partir en direction de sa veste et son sac à main, je glissais une main sur mon visage, luttant désespéremment contre la soudaine déprime qui m'étreignait le coeur. Définitivement oui, j'aurais dû refuser cette soirée... Je ne me retrouverais pas comme un con dans mon salon, le coeur en miette à cause de la seule femme que j'ai jamais aimé... Mais elle ne pouvait pas partir, elle ne pouvait pas prendre la route alors qu'elle avait bu et qu'elle avait avoué elle-même ne pas tenir spécialement bien l'alcool. Je comblais la distance entre elle et moi, glissant ma main sur la sienne. "Isabelle, ne pars pas... Je ne compte pas te laisser rentrer, tu as bu et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose..." Même avec un coup dans le nez, je savais qu'il ne fallait pas qu'elle rentre en voiture, elle pourrait se tuer. Et rentrer à pieds n'était pas non plus une option, on ne savait jamais sur qui elle pouvait tomber. Je baissais la tête, soudain un peu honteux. "Je suis désolé... Cela faisait un moment que j'avais envie de t'embrasser mais je ne voulais surtout pas faire quelque chose que tu risquais de regretter au réveil... Je suis désolé." Je repris un bref instant la jeune femme dans mes bras, la serrant assez fortement dans mes bras avant de finalement la relâcher et de m'éloigner, ne voulant pas la mettre dans une position encore plus embarrassante qu'actuellement.

Je ne voulais pas qu'Isabelle parte, pas comme cela. Pas alors qu'elle semblait m'en vouloir de l'avoir repoussé juste parce que je ne voulais pas qu'elle s'en veuille au réveil, qu'elle regrette ce qui aurait pu se passer entre nous. Et je pensais pouvoir la retenir en lui disant qu'elle avait trop bu pour rentrer toute seule. Mais apparemment, elle n'avait pas suffisamment bu pour ne pas penser à appeler un taxi. Je regardais un bref instant la jeune femme, complètement démuni, avant de baisser la tête. Je n'avais donc plus qu'à m'avouer vaincu, à accepter que la jeune femme ne rentre chez elle. Je la pris donc un bref instant dans mes bras, lui expliquant ma réaction tout en m'excusant de mon agissement. Que pouvais-je faire d'autre? Certainement pas la séquestrer, cela ne me ressemblait pas. Alors je n'avais plus qu'à la laisser partir et aller me coucher. Baissant toujours la tête, je m'apprétais à monter me coucher quand la jeune femme s'approcha soudain de moi avant de poser une main sur la mienne et son autre main sur ma joue. Je fus complètement étonné d'apprendre que le garçon avec qui elle se sentait bien en ce moment, c'était moi, je n'aurais jamais cru cela possible. Je me contentais encore un bref instant de regarder la jeune femme, analysant ce qu'elle avait bien pu dire. Mais une chose était certaine, maintenant que je savais cela, il était hors de question qu'elle ne quitte cette maison. Soudain assez déterminé, je franchis les quelques pas qui me séparaient de la jeune femme avant de la reprendre dans mes bras et de reposer mes lèvres sur les siennes. Mais rien à voir avec le premier baiser que j'avais donné à la jeune femme ou même que celui qu'Isabelle m'avait donné. Il était bien plus appuyé, bien plus fort que les deux précédents et je finis par rompre le contact, le souffle court. "Tu penses toujours qu'il n'y a que les hommes qui m'intéressent Isabelle?" Mes pouces se mirent à caresser les joues de la jeune femme alors que je ne pouvais m'empêcher de lui sourire légèrement.

Je devais mettre les choses au point avec Isabelle, qu'elle comprenne que je ne faisais pas cela parce qu'elle ne m'intéressais pas mais parce qu'elle avait un fiancé même si la relation n'était pas au beau fixe. Je refusais l'idée même de coucher avec elle alors qu'elle avait encore Lloyd dans sa vie. Et cela était encore pire quand je m'imaginais le réveil, alors qu'elle me répétait que nous avions fait une erreur, que cela n'aurait jamais dû se produire. Mais apparemment, il n'en aurait rien été d'après ce qu'elle me faisait comprendre. Au contraire, je comprenais même qu'elle aussi était attiré par moi et je ne pus m'empêcher de sourire. Néanmoins, je savais qu'il n'y aurait rien de plus ce soir que de simples baisers, ce qui était déjà même beaucoup trop vis-à-vis de mon meilleur ami. Je ne pus m'empêcher d'écraser littéralement les lèvres de la jeune femme sous les miennes, lui faisant ainsi comprendre qu'elle aussi m'attirait, qu'il n'y avait pas que les hommes dans ma vie bien que je l'ai longtemps moi-même pensé. Alors que l'on restait là tous les deux, elle dans mes bras avec sa tête contre mon torse, elle me demanda si elle pouvait rester ce soir. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement tout en baissant les yeux vers elle. "Si tu crois réellement que je vais te laisser partir après ça, tu te mets le doigt dans l'oeil princesse." Je déposais un simple baiser sur son front avant de glisser mon nez dans ses cheveux, respirant son parfum. Isabelle avait clairement une place à part dans mon coeur mais il allait falloir que je parle avec Lloyd de toute cette histoire... Entre le retour d'Averleen et les baisers qu'Isabelle et moi avions échangé... Le pauvre risquait bien de voir sa vie actuelle voler en éclat... Et je ne voulais pas que notre amitié en fasse partie. Glissant un de mes bras autour des épaules d'Isabelle, je me penchais pour glisser l'autre sous ses genoux, l'attrapant dans mes bras pour la conduire dans la chambre. Je la déposais ensuite dans les draps tout en embrassant une nouvelle fois son front. "Bonne nuit Isabelle. Repose toi, la fête est terminée pour ce soir... Je laisse la porte ouverte, tu peux m'appeler si tu as besoin..." Ce n'était pas que je ne voulais pas dormir avec la jeune femme, j'en avais même très envie. Mais je savais que ce serait prendre un trop gros risque après ce qu'il c'était passé. Et je ne voulais réellement pas me mettre en difficulté vis-à-vis de Lloyd...

Cette soirée avec Isabelle avait réellement été surprenante. Toute la journée avait été surprenante même pour être parfaitement honnête. Qui aurait pu me dire le matin même que le soir, je serais occupé à dévoiler une partie de moi à la fiancée de mon meilleur ami? Personne, même pas moi. Et je devais dire que j'avais un peu peur de revoir le jeune homme. Parce que je savais qu'il allait falloir que je sois honnête avec lui et que je lui avoue que non seulement j'avais embrassé Isabelle mais qu'en réalité, j'étais tombé amoureux de la jeune femme. Ne voulant donc pas laisser cette dernière partir, j'acceptais sans problème qu'elle reste dormir chez moi cette nuit. Je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes bras pour l'emmener dans la chambre, la déposant tranquillement dans le lit. Alors que je m'apprêtais à la laisser dormir tranquille, elle me retint en me demandant de rester un petit peu. Je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire attendri avant de secouer doucement la tête. "Bon, d'accord. Mais bien parce que c'est toi." Enlevant mes chaussures, je me glissais à mon tour dans les draps, me couchant sur le côté pour garder un oeil sur Isabelle. J'avais l'impression de ne jamais réussir à me lasser de la regarder, comme s'il y avait toujours quelque chose à découvrir... Et mieux, je ne voulais pas me lasser de la regarder, elle était tellement belle.

Je savais que je prenais un très gros risque en me retrouvant dans le même lit qu’Isabelle. Je ne savais absolument pas comment je pourrais réagir vis-à-vis de la jeune femme au vue des verres que nous avions elle et moi bu… Mais j’avais quand même confiance en mon amitié pour Lloyd. Même si je serais bien incapable de résister à l’envie de l’embrasser, je savais que cela n’irait pas plus loin, j’avais trop de respect pour mon meilleur ami. Mais je ne pouvais pas non plus entièrement repousser la jeune femme, je ne voulais pas la blesser. Alors je me glissais près d’elle, entièrement habillé avant de la sentir se glisser contre moi, sa tête sur mon torse et sa main sur la mienne. Sans que je ne cherche réellement à m’en empêcher, mon bras se glissa autour d’elle pour la serrer contre moi. Je baissais légèrement la tête pour déposer un baiser sur les cheveux de la demoiselle, profitant de sa proximité. Je savais qu’une fois la nuit passée, il faudrait que je reprenne mes distances avec la jeune femme, le temps que la situation s’éclaircisse entre elle et son fiancé. Et là, il y allait avoir deux situations possibles: soit Isabelle et Lloyd se rabibochaient et je devrais garder cette distance… Soit ils se séparaient et je devrais soutenir la jeune femme dans cette épreuve. Posant mon deuxième bras autour d’Isabelle, je serrais tendrement la jeune femme dans mes bras.

Allongé dans le lit en compagnie d’Isabelle, je ne savais pas ce que je pouvais faire. Il allait falloir que je parle avec Lloyd, que je lui explique quand même ce qu’il c’était passé avec sa fiancée. Mais j’avais réellement peur des réactions de mon meilleur ami. Parce que même si nous étions proches tous les deux, j’avais quand même embrassé sa petite amie et ce, plus d’une fois. C’était une chose d’être amoureux de la jeune femme, s’en était une autre de l’embrasser. Serrant Isabelle entre mes bras, j’espérais qu’elle s’endormirait rapidement, que je puisse quitter la pièce pour rejoindre un autre lit, où il y aurait moins de tentation. Et elle me demanda si je n’avais pas envie de rester dormir avec elle, ajoutant que nous ne ferions que dormir. Je baissais la tête vers elle avant de sourire tout en secouant la tête. « Bon, d’accord. Laisse-moi juste faire un petit truc et j’arrive. » Je déposais un baiser sur le front d’Isabelle tout en me levant pour rejoindre la salle de bain. Je me déshabillais alors, me glissant dans mon pantalon de pyjama. Pour être honnête, je ne dormais pas souvent avec un pyjama. J’étais plus souvent habitué à dormir en caleçon voire même nu en plein été. Mais vu la personne actuellement dans mon lit, le pantalon de pyjama serait déjà bien. J’en profitais pour me brosser les dents avant de rejoindre la chambre d’amie et de me recoucher. Je repris la demoiselle dans mes bras avant de baisser les yeux vers elle. « Bonne nuit Isabelle. » Ma main glissa légèrement dans ses cheveux et le long de sa joue avant de reposer la tête sur l’oreiller.

Tout en quittant mon lit, je ne savais absolument pas comment la soirée allait se terminer. Enfin, si, je le savais. Nous allions nous coucher et dormir. Alors que je me mettais en pyjama, je me fis la réflexion que je devrais remonter un peu le chauffage avant de me souvenir que de toute façon, entre Isabelle et la couverture, je n’allais pas avoir froid. J’eus un petit sourire avant de revenir assez rapidement dans la chambre, me glissant à nouveau dans les draps en reprenant la jeune femme dans mes bras. Enfin, si j’avais su ce qui allait se passer, peut-être que j’y aurais réfléchi à deux fois. Alors que je pensais pouvoir dormir tranquillement, je sentis Isabelle bouger légèrement et je rouvris un œil. Elle me demanda de ne pas lui en vouloir et je me demandais de quoi elle voulait parler quand je sentis soudain ses lèvres sur les miennes. Je ne pus m’empêcher de soupirer tout en glissant mes mains sur le corps de la demoiselle, ne pouvant même pas m’empêcher de glisser sous mes doigts sur la peau douce de ses hanches. « Tu ne me rends pas la tâche facile… » J’allais vraiment avoir du mal à résister à la jeune femme si elle n’arrêtait pas rapidement ce qu’elle faisait. Et pourtant, j’étais bien incapable de me retenir de l’embrasser. Je reposais mes lèvres sur les siennes, un instant, juste un petit instant…

Ce n’est qu’en revenant dans le lit que je me rendis compte qu’Isabelle avait changé de vêtements, qu’elle avait passé un short et un petit haut. J’avais pensé pouvoir occulter cette information en m’endormant rapidement… Enfin, ça, c’était sans compter sur la jeune femme. Je savais que j’étais perdu quand elle m’embrassa une nouvelle fois. Je savais que j’aurais beau résister tout ce que je voulais, je n’étais pas non plus un saint et je risquais fortement de finir par craquer. J’eus beau lui dire qu’elle ne me rendait pas la tâche facile, je ne pouvais que revenir à ses lèvres. Reposant mes lèvres sur les siennes, je ne pus m’empêcher de frémir en sentant la main de la jeune femme se poser sur mon torse. Si j’avais encore eu quelques réserves, une certaine envie de me retenir, ce fut de trop pour mon contrôle. Ne rompant pas le contact entre nos lèvres, je glissais la jeune femme sur le dos, me glissant au-dessus d’elle tout en faisant attention à ne pas l’écraser non plus. Ma main d’abord posée sur sa hanche commença à remonter, passant sous le haut de la jeune femme, caressant sa peau du bout des doigts. Mes lèvres délaissèrent celles d’Isabelle pour aller se glisser dans son cou.

La peau d’Isabelle était douce sous mes doigts et je ne regrettais pas de la toucher. J’avais totalement occulté ce que nous nous étions dit avant, comme quoi ce n’était pas une bonne idée ce que nous faisions là. Mais je devais également reconnaître que je rêvais d’un tel contact depuis l’instant où mes lèvres s’étaient posées sur celles d’Isabelle. Embrassant délicatement la peau de son cou, je ne pus m’empêcher de sourire en la sentant pencher la tête, me permettant un bien meilleur accès. Les mains de la jeune femme parcourant ma peau me faisaient doucement perdre la tête et je ne résistais pas longtemps avant de me redresser pour me saisir de son haut et le lui enlever. Mes mains glissèrent sur la peau de la jeune femme, frôlant doucement son ventre et sa poitrine alors que je revenais embrasser ses lèvres.

Je savais qu’il fallait que je profite de ce moment intime avec Isabelle. Parce que je savais que demain, j’allais tellement m’en vouloir pour avoir osé coucher avec la fiancée de Lloyd, que je n’étais pas certain de pouvoir me regarder dans un miroir à l’avenir. Tout en continuant à embrasser la jeune femme, je laissais mes mains parcourir son corps, m’attardant un petit peu sur sa poitrine. Isabelle non plus ne semblait pas en reste car je sentis ses mains glisser le long de mon torse pour glisser sur mon bas-ventre. Je rompis le baiser en même temps qu’elle et je ne pus m’empêcher de sourire en l’entendant parler. Je glissais un bref instant mes lèvres dans son cou, embrassant fiévreusement sa peau avant de me redresser légèrement. « Compte sur moi pour régler ça… » Je reposais mes lèvres sur les siennes avant de commencer à descendre le long du corps de la demoiselle. Pendant que mes lèvres s’arrêtaient sur sa poitrine, je m’occupais également de lui enlever son short. Une fois que ce dernier ne fut plus qu’un lointain souvenir, je continuais à descendre, déposant une ligne de baiser sur son ventre avant de me glisser entre ses jambes. Je relevais brièvement les yeux, fixant Isabelle avec un petit sourire avant de poser mes lèvres sur son bas-ventre, bien décidé à lui apporter du plaisir.

Ce moment avec Isabelle était certainement le meilleur moment que j’ai pu vivre. Jamais encore je n’avais connu ça avec quelqu’un, même pas avec mon ancien compagnon. Tout en étant occupé à donner du plaisir à la jeune demoiselle, je relevais de temps en temps mes yeux vers elle, ne pouvant m’empêcher de sourire en me rendant compte à quel point elle pouvait réagir. Je la sentis cependant se redresser pour se saisir de ma main avant de me forcer à me redresser. Je me laissais faire, incapable de résister aux envies de la jeune femme. Elle reposa ses lèvres sur les miennes avant de m’enlever mon bas de pyjama avec mon aide. Elle reprit ses caresses sur mon corps, me rendant ce que je lui avais fait. J’avais de plus en plus de mal à résister à Isabelle et je finis par rompre le contact entre nos lèvres pour poser mon front sur le sien. Ma main en profita pour glisser jusqu’à la table de chevet, farfouillant dans le tiroir. Mais ce dernier était vide et je glissais mon visage dans le cou de la jeune femme. « Ne bouge surtout pas, je reviens. » Déposant un baiser fiévreux sur les lèvres de la jeune femme, je filais jusqu’à la salle de bain pour prendre ce que je cherchais. Une fois la protection en main, je retournais auprès d’Isabelle, reposant mes lèvres sur son corps.