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Averleen Dunhallow ❖ Il y a je t'aime et je t'aime

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Averleen Dunhallow
Averleen Dunhallow
PARTIR POUR MIEUX REVENIR...
Averleen Dunhallow
❖ Lettres d'amour : 282
❖ Inscription : 06/10/2017
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❖ Âge : 37
❖ Quartier Résidentiel : Loft n°178, Quartier Foxwood
❖ Occupation : Lieutenant de police à la criminelle
❖ Situation Amoureuse : Je suis célibataire depuis trente ans désormais. Je suis cependant amoureuse de mon ami d'enfance depuis des années même si cela fait vingt ans que nous ne nous sommes pas revus.
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❖ Avatar : Sophia Bush
❖ Crédits : amor fati (ava) + Exception (sign)
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Lun 23 Oct - 23:50


Averleen Dunhallow


base du personnage

Nom. Je ne me suis pas toujours appelé Dunhallow. A ma naissance, je m’appelais Elroy mais j’ai changé de nom à la mort de mon père, pour prendre celui de ma belle-mère, histoire de passer plus inaperçu dans les rues de Fadden Hills. Prénom. Averleen. C’est un prénom d’origine irlandaise que j’affectionne énormément. Il est dérivé du prénom Aveleen, lui-même issu du prénom hébreu Aveline. Il signifie noisette et je n’ai jamais compris pourquoi mes parents m’avaient appelé ainsi. Surnom. Mes parents m'ont toujours surnommé 'Leen. J'ai toujours aimé ce surnom mais depuis, j'ai beaucoup de mal à l'entendre. Quelques amis me surnomment Ave' mais ils sont rares. Âge. J’ai 30 ans. Je le vis assez mal, la crise de la trentaine n’est pas loin mais j’ai d’autres chats à fouettés que de me chercher des ennuis dans ma vie privée, quasiment inexistante au passage… Je m’en attire déjà suffisamment dans ma vie professionnelle. Date de naissance. Je suis née le 25 Décembre 1986. Le petit cadeau de Noël, vous voyez le genre. Petite première de la famille Elroy, ma mère était toute étonnée que je débarque le jour de Noël… N’allez pas y voir une quelconque chance, j’avais des cadeaux qui faisaient à la fois cadeaux de Noël et d’anniversaire… Lieu de naissance. Je suis née à Fadden Hills. Je ne pensais pas devoir un jour quitter cette ville que j’appréciais mais la vie en a décidé autrement. J’aimais vivre là-bas même si la vie n’y a pas été spécialement joyeuse. Origines. Par ma naissance, je suis une pure américaine. Mais par mes parents, je suis irlandaise. Ils sont venus s'installer aux Etats-Unis après leur mariage, trouvant Fadden Hills parfait pour fonder une famille. Quartier. Je possède un magnifique loft sur l'avenue Foxwood. Je l'ai acheté grâce à l'héritage que mon père m'a laissé et dont j'ai disposé comme bon me semblait. J'aime ce loft, il est à mon image bien que souvent un peu en bordel.



apparence physique

Tatouage. Négatif. J’aimerais beaucoup et c’est toléré dans mon métier mais ma petite sœur détestait ça et en souvenir d’elle, j’ai toujours refusé de me faire tatouer. Mais cela revient souvent dans mon esprit de faire un tatouage à sa mémoire, peut-être qu’elle aurait apprécié. Piercing. Négatif également. A part mes trous d’oreille, je n’ai aucun autre bijou sur mon corps. Plus jeune, j’ai voulu me rebeller vis-à-vis de mon père et j’ai voulu me faire percer le nombril… Rien que le fait de voir l’aiguille s’approcher de mon ventre m’a fait faire une crise de panique… Caractéristique Déterminante. Je n'ai pas spécialement de caractéristiques déterminantes. J'ai une petite cicatrice à droite du bas-ventre, souvenir d'une opération de l'appendicite. J'ai également une cicatrice au sourcil gauche, souvenir d'une chute à vélo quand j'avais huit ans. Visage. On me dit souvent que je ressemble à Sophia Bush. Si plus jeune, je niais en bloc, je dois cependant reconnaître désormais qu’il y a un petit quelque chose entre elle et moi, je le reconnais.



amour

Orientation Sexuel. Désolé mesdames mais mon cœur ne peut battre que pour les hommes. Et désolé messieurs mais mon cœur ne battra jamais que pour un homme. Mon ami d’enfance, mon meilleur ami, celui que je n’ai jamais pu oublier. J’espère bien le retrouver en ville et qui sait, peut-être sera-t-il celui qui me fera rester… Statut Civil. Célibataire… Et pour ainsi dire depuis toujours. Même si dans mon esprit, je suis plutôt en couple avec mon ami d’enfance. Enfin, c’est compliqué, comme vous pouvez le constater. D’autant plus que lui m’a certainement oublié depuis le temps… 20 ans, c’est long surtout sans donner de nouvelle.  Ancien Partenaire. Comment vous dire… Si dans ma tête, je suis en couple avec mon ami d’enfance, vous croyez vraiment que j’aurais le cœur à avoir d’autres partenaires? Je n’ai jamais eu personne dans ma vie, dans mon lit ou dans mon cœur. Oui, j’ai 30 ans et je suis toujours vierge.



Professionnel

Occupation. Dans la vie, je suis lieutenant de police à la crim. Par vocation, pour éviter que d’autres personnes aient à vivre ce que je vis moi-même. Perdre un être cher et que son meurtrier ne soit jamais retrouvé. Mais je le suis également pour retrouver l’enflure qui a tué ma petite sœur, par vengeance. Lieu de Travail. Je travaille sur la place de la ville, aussi appelé centre-ville, dans le commissariat. Anciens Jobs.  Pour payer mes études de droit, j’ai travaillé en tant que caissière dans un cinéma. Que ce soit au guichet pour les billets ou en tant que serveuse pour le pop-corn, les boissons et autres sucreries. Je faisais également le ménage en fin de journée dans ce même cinéma. Objectif de carrière. Retrouver le meurtrier de ma sœur. C’est tout ce qui compte pour moi, tout ce qui m’intéresse. Le reste, je m’en fiche, tout ce qui compte, c’est que la personne qui m’ait fait le plus souffrir ne puisse pas recommencer.



Entourage

Parents. Je suis née de l’union entre Théodore Elroy et Nya Flaherty. Théodore était mon père. Il était mécanicien dans un garage automobile à Fadden Hills puis, quand nous avons déménagé tous les deux, il est devenu directeur du SAV d’un garage à Seattle. Il est décédé il y a dix-neuf ans d’un cancer du pancréas, un anaprès la mort de ma mère. J'ai toujours pensé que mon père c'était laissé mourir pour rejoindre sa femme. Nya était ma mère. De 3 ans plus jeune que mon père, elle était âgée de 33 ans quand elle s’est suicidée. Elle était mère au foyer pour s’occuper de moi ainsi que de ma petite sœur. Après la mort de mes parents, j'ai été mise dans un foyer donc j'ai fugué deux ans plus tard. J'ai vécu dans la rue avant d'être recueilli par Soraya Dunhallow, âgée de 55 ans aujourd’hui. Elle est à la retraite mais avant, elle était hôtesse de l’air dans une compagnie aérienne. J’ai décidé de prendre son nom de famille à la fois parce que je la considère comme ma mère mais également pour cacher ma véritable identité. Frères et Soeurs : J’avais une petite sœur, de trois ans plus jeune que moi. Camille Elroy était mon rayon de soleil, la personne qui comptait le plus pour moi, celle que je m’étais toujours jurée de toujours protéger… Elle avait cinq ans quand elle a été assassinée. Enfants : Je n’ai pas d’enfant. Non pas que je n’en veux pas mais pour connaître les joies de la grossesse, il faut une personne avec qui avoir ce projet… Ce qui n’est pas mon cas. J’aurais tout à fait le droit d’adopter mais je ne veux pas que mon enfant connaisse la vie que c’est d’être élevé par une mère célibataire, incapable de s’attacher aux autres parce qu’elle court après un amour impossible. Animaux de compagnie. J’ai quelques animaux que j’ai emmené avec moi, de Seattle à Fadden Hills. J’ai d’abord Cachou, un chat de race Mau Egyptien que j’adore. Il a sept ans et c’est mon bébé. Le premier animal que j’ai acheté avec mon salaire. J’ai également Norina, une femelle chien des montagnes des Pyrénées, une future grosse louloute qui a actuellement neuf mois. Et enfin, j’ai Dark Vador… Qui est un boa constrictor imperator sharp que je possède depuis deux ans désormais. Tout ce petit monde est venu avec moi, je ne me voyais pas les laisser à ma belle-mère quand j’ai décidé de revenir. Autres. XXXX, mon meilleur ami, mon ami d’enfance… L’homme que j’aime depuis toujours. Aedan Flaherty, c'est mon cousin. Mon père était un ami d'enfance de son père et il a épousé sa soeur... Oui, les histoires de famille sont compliqués.



Personnalité

Aimez-vous Fadden Hills ? Pourquoi ? Avant, je vous aurais répondu que j'adorais Fadden Hills, que je ne voulais pas quitter la ville parce que j'y avais ma famille et mes amis. Mais c'est devenu bien plus compliqué que cela quand ma petite soeur a trouvé la mort. Depuis, je ne suis en ville que pour retrouver son assassin. Depuis quand vivez-vous à Fadden Hills ? Comme dit plus tôt, j’ai malheureusement dû quitter la ville après une tragédie. Et cela ne fait que trois jours que je suis revenue dans ma ville de naissance. Les choses ont bien changé et je ne sais pas encore si je resterais vivre ici après avoir fait ce pourquoi je suis revenu. Quel est votre rituel du matin ? Je mets toujours mon réveil trente minutes avant l'heure à laquelle je suis censée me lever. Cela me permet de passer trente minutes à réfléchir à ma journée, à ce que je vais devoir faire. Je n'aime pas les imprévus et je cherche toujours à tout planifier. Quel est votre pire cauchemar ? Mon pire cauchemar a déjà eu lieu. J'ai perdu ma petite soeur, celle que je m'étais toujours promis de protéger. Un monstre me l'a arraché et je n'ai rien pu faire pour l'empêcher. Je ne vois pas ce qui pourrait être pire désormais... Quel est votre plus grand rêve ? Retrouver le meurtrier de ma petite soeur. Rien ne pourrait me faire plus plaisir. Je le répète à qui veut l'entendre et je n'ai pas d'autres rêves... Mais au fond de moi, je rêve de retrouver l'homme que j'ai toujours aimé et de trouver une famille, de trouver ma place ici. Quel est votre plus grand regret ? On m'a toujours dit de ne jamais vivre dans le passé, qu'il était tel qu'il était et que l'on ne pouvait rien faire pour le changer. Je n'ai donc pas de regret. J'ai fait des erreurs mais j'apprends à vivre avec. Quelle est votre plus grande fierté ? La chose dont je suis la plus fière, c'est mon métier. Je me suis battue pour arriver à devenir lieutenant de police et je suis contente d'avoir atteint mon but. Tout le monde pensait que j'étais incapable d'y arriver mais désormais, ils se sont rendus compte de leur erreur. Dites nous quelque chose que personne d'autre ne sait sur vous. J'ai longtemps fantasmé sur les souvenirs que j'avais de mon meilleur ami, de ce que je pensais qu'il était devenu. J'ai longtemps gardé le souvenir d'un petit garçon jusqu'à ce que je me rende compte qu'il avait mon âge... Je ne sais pas ce qu'il est devenu et j'ai peur d'être déçu quand je le reverrais.




derrière l'écran

Pseudo. Elinou. Prénom. Joker. Âge. 29 ans. Connexion. Tous les jours Averleen Dunhallow ❖ Il y a je t'aime et je t'aime 1015580878 Groupe. Les revenants. Inventé. Scénario. Pré-Lien. Poste Vacant Inventé. Autres comptes. Patience Averleen Dunhallow ❖ Il y a je t'aime et je t'aime 1015580878

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Lun 23 Oct - 23:50


C'est l'histoire de ma vie


Ma famille, c’est une longue histoire. Belle mais à la fois tragique. Ma mère est née en Irlande, elle y a toujours vécu jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre d’un homme, d’un charmant jeune homme. Il était irlandais comme elle et c’était également le meilleur ami de son frère. Mon père n’a pas eu de chance dans la vie. Son père était drogué et sa mère était folle, atteinte de bipolarité. Je me demande encore comment mon père a réussi à échapper à la folie de sa mère. Son père a fini par mettre les voiles, le laissant seul avec sa mère, complètement shooté par les médicaments. Il vécut ainsi pendant dix ans, s’occupant de sa mère, ratant souvent l’école pour être auprès d’elle. Et cela a fini par attirer l’attention des services sociaux. Il fut un temps question de placer mon père dans une famille d’accueil mais finalement, la famille de son meilleur ami accepta de le prendre chez eux et c’est ainsi qu’il fit la rencontre de ma mère. Il n’avait que seize ans mais il tomba fou amoureux d’elle et ils n’hésitèrent pas à se marier quand ils en eurent la possibilité. Après leur mariage, ils décidèrent d’aller vivre aux Etats-Unis et ils s’installèrent donc à Fadden Hills. Mon père était mécanicien et gagnait assez bien sa vie grâce à des pourboires laissés par les clients et à des dépannages le soir, quand le garage était fermé. Oui, mon père surfait avec les limites de la légalité. Et puis, un jour, ma mère est venue le voir au travail. C’était une chaude journée du mois de Mai. Elle avait une surprise pour lui et ne pouvait apparemment pas attendre qu’il rentre pour lui annoncer. Elle lui tendit une petite enveloppe et mon père en sorti un test de grossesse positif. Il venait d’apprendre qu’il allait être papa. Et sept mois plus tard, une petite fille venait au monde. Grande prématurée, il fut un temps craint qu’elle ne survive pas. Mais contre toute attente, après trois mois passés à l’hôpital, la petite fille eut l’autorisation de rentrer chez elle avec ses parents. Et une belle vie l’attendait…



Et cette petite fille, c’était moi… Averleen Elroy. J’étais la perle de mes parents, le petit bijou de la famille. Je fus choyée et même pourrie gâtée par mes parents. Je dois avouer que j’étais pas mal capricieuse étant petite… Que voulez-vous, j’étais tellement habituée à ce qu’on me dise oui à tout bout de champ que je détestais le mot non. Je piquais de grosses colères au magasin pour avoir un paquet de bonbons ou une nouvelle poupée… Que je finissais toujours par avoir. Autant être honnête, mes parents avaient très peu d’autorité. Et puis, je fus obligée d’aller à la garderie. Le drame pour moi. Je détestais cela. Mais je pouvais compter sur mon meilleur ami. Il était né à quelques minutes d’intervalles de moi et nos mères c’étaient retrouvées dans la même chambre. Nous nous connaissons donc depuis l’enfance et je ne voyais pas ma vie sans lui à l’époque. Nos parents pensaient même que l’on finirait par se marier. Un soir, il vint chez moi car ses parents avaient quitté la ville et avaient chargé mes parents de l’héberger le temps qu’ils reviennent. En rentrant, je trouvais ma mère recroquevillée au sol, tordue de douleur alors qu’un étrange liquide se rependait au sol. J’appelais le 911 pour alerter les secours, disant que ma maman était blessée au sol et donnant mon adresse quand on me la demanda. Elle fut alors conduite d’urgence à l’hôpital. Mon père fut alerté et il nous rejoignit rapidement pour apprendre la nouvelle: ma mère avait été enceinte et avait fait un déni de grossesse. J’étais devenue grande sœur d’une petite fille qui fut nommée Camille. Dès que je vis son petit visage rond dans le berceau, je me promis de toujours tout faire pour la protéger et de toujours l’aimer. J’étais très proche de Camille, elle était ma poupée à coiffure en grandissant. Je pensais continuer à vivre heureuse en ville entre mes parents, ma petite sœur et mon meilleur ami…



J’avais dix ans et Camille cinq quand le drame survint. Je n’avais pas école et ma mère avait donc gardé Camille avec nous. Depuis la naissance de ma petite sœur, elle était femme au foyer et cela arrangeait bien mon père. Ce dernier avait pris du galon dans le garage où il travaillait et il gérait désormais le service après-vente. Fini le travail de mécanicien. Ma mère décida de nous emmener en forêt pour une éternelle promenade. Camille avait besoin de marcher, de se défouler. Elle avait été diagnostiquée hyper active et le médecin prescrivait toujours de longues balades en forêt pour canaliser son énergie. Elle se chargea d’habiller ma petite sœur avec son manteau rose alors que j’enfilais ma paire de basket à scratch. Je savais faire mes lacets mais je détestais cela, c’était long et ennuyeux. Surtout que j’avais trouvé des chaussures à l’effigie de ma princesse Disney préférée : Belle. On monta toutes les trois en voiture et on fila jusqu’à la forêt. Ma mère était obligée de tenir Camille à la main car la petite sœur adorait courir et s’éloignait parfois de trop. Nous avions déjà failli la perdre une fois en forêt et cela avait traumatisé complètement ma mère. Pour ma part, j’adorais marcher juste à côté du chemin, dans les branches des arbres. Je faisais souvent peur à ma mère, ce qui faisait rire Camille. Mais j’eus le malheur de m’éloigner de trop et je glissais dans un trou. Criant à ma mère de venir m’aider à sortir, elle se précipita en demandant à Camille de rester sur le chemin. Je mis bien trois minutes à sortir du trou rendu glissant par les pluies des derniers jours. Et en revenant au chemin… Plus de Camille. Ma mère commença tout de suite à paniquer et appela sa fille à plein poumon. La recherche de ma sœur dura plusieurs minutes avant que l’on se rende à la triste évidence : elle avait disparu. Ma mère alerta la police qui dépêcha une unité sur place, en la présence du meilleur ami américain de mon père. La forêt fut fouillé avec l’aide de chiens avant que l’annonce ne tombe… Ma sœur avait été kidnappé.



L’attente de retrouver ma petite sœur ou d’avoir des nouvelles du ravisseur fut longue et éprouvante pour toute la famille. J’étais enfermée dans ma chambre en compagnie de mon meilleur ami, attendant que mes parents nous appellent pour nous donner de bonnes nouvelles. Mais je devenais folle à rester enfermer dans ma chambre. Ma mère avait beau dire qu’elle était coupable et mon père ajouter que ce n’était la faute de personne, je lisais la vérité dans leurs yeux. J’étais la fautive dans cette histoire. Si je ne m’étais pas éloignée, je ne serais pas tombée dans ce trou et ma mère n’aurait pas lâché Camille pour venir me secourir. Elle serait toujours avec nous, à égayer la maison de son rire et de ses bêtises. Tout était ma faute, je le savais. Et puis un soir où j’étais seule à table avec mes parents, mangeant dans un silence de plomb, la sonnette retentit. Ma mère se précipita vers la porte, attendant une bonne nouvelle. Elle ne trouva que le meilleur ami de mon père, la mine triste. Au hurlement que ma mère poussa, mon père se précipita vers elle et je restais à table, foudroyée sur ma chaise. Je me doutais que ma sœur avait été retrouvée mais qu’elle n’était plus en vie. Je fus laissée aux bons soins de la voisine pendant que mes parents partaient au service médico-légal de la police pour reconnaître le corps de ma sœur. On dut attendre une semaine pour qu’elle nous soit rendue. L’enterrement fut une terrible épreuve. Ma mère n’arrêtait pas de pleurer et s’accrochait désespérément au bras de mon père. De l’autre côté, j’étais là, droite dans ma robe de deuil. Je ne pleurais pas, j’en étais incapable. J’aimais ma sœur et j’étais terriblement triste de sa mort. Mais au fond de moi, je ne pensais qu’à cette personne qui nous l’avait arraché violemment alors qu’elle avait toute la vie devant elle. Je pensais à cette personne qui devait rire d’avoir tué une petite fille et qui devait bien s’amuser s’il assistait à l’enterrement. Le meilleur ami de mon père, lieutenant de police, avait laissé sous-entendre qu’il pourrait être présent. Et je ne voulais pas lui faire le plaisir de mes larmes. Je lus un bref poème que j’avais écrit pour ma petite sœur, pour ma petite Camille avant de rejoindre mes parents pour laisser le cercueil descendre en terre.



Je pensais que nous allions pouvoir remonter la pente, que la mort de Camille allait nous donner le courage de nous unir dans l’adversité et que nous allions nous relever plus fort. La vie se chargea de me prouver que j’avais tort. J’étais en primaire, c’était trois mois après l’assassinat de ma petite sœur. Ma mère était censée venir me chercher à l’école mais elle ne sortait quasiment plus depuis l’enterrement de ma petite sœur et il n’était donc pas rare que je sois obligée de rentrer toute seule à la maison. Cela ne surprenait plus mon institutrice qui me ramenait parfois chez moi en voiture. Comme ce jour-là. Elle me ramena chez moi après l’école et entra avec moi pour saluer ma mère. Elles s’entendaient bien et elle voulait lui parler de mes progrès à l’école, des bonnes notes que j’avais. J’étais une excellente élève et elle voyait pour moi un bel avenir. Je la soupçonnais secrètement de m’imaginer médecin ou avocate… Mais moi, je voulais devenir vétérinaire. J’avais toujours aimé les animaux mais mon père étant allergique aux poils, nous n’en avions jamais eu. Je filais rapidement dans la cuisine pour me prendre un biscuit alors que mon institutrice s’installait sur le canapé. Mordant à pleine dent dans mon goûter, je montais à l’étage, sachant que ma mère devait certainement dormir. Depuis trois mois, elle était sous antidépresseur et elle dormait beaucoup. Ouvrant la porte de la chambre de mes parents, j’eus soudain un cri strident quand je vis le visage de ma mère tourné vers moi, les yeux grands ouverts. Ma maitresse monta l’escalier quatre à quatre et me rejoignit avant de me prendre dans ses bras pour m’éloigner de la chambre. J’avais compris ce que cela voulait dire mais je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas croire que ma mère s’était suicidée, qu’elle s’était ôtée la vie aussi facilement. Les pompiers furent appelés mais ils ne purent rien faire pour la secourir. En seulement trois mois, j’avais enterré ma petite sœur et ma mère. S’en fut trop pour mon père.



On quitta Fadden Hills en pleine nuit. Mon père vint dans ma chambre alors que je dormais et me demanda de m’habiller. J’eus beau poser toutes les questions qui venaient à mon esprit endormi, il refusa d’y répondre. Je m’habillais donc rapidement avant de voir les valises dans l’entrée. Il se chargea de faire la mienne en vitesse avant de tout charger dans notre voiture. C’est ainsi que je quittais Fadden Hills, en pleine nuit, telle une voleuse, sans même savoir si je reviendrais un jour. Après plusieurs jours de trajets, à dormir dans des motels minables, on arriva enfin à notre nouveau lieu de vie. Bien loin de Fadden Hills, dans le Nevada, mon père nous avait trouvé un petit appartement à Las Vegas. Pendant un an, on vécut là-bas, heureux d’être ensemble bien que le souvenir de ma petite sœur et de ma mère hantait souvent mon père la nuit. Il ne le savait pas mais je l’entendais souvent se réveiller en hurlant après un nouveau cauchemar. J’avais onze ans quand on lui diagnostiqua un cancer du pancréas en phase terminale. Il ne lui restait plus que six semaines à vivre avant que je ne me retrouve orpheline. Je le soupçonne encore de s’être laissé mourir de chagrin car je dus enterrer mon père deux semaines après le diagnostic. Je fus alors confié aux services sociaux qui se chargèrent de me trouver une famille d’accueil ici, à Las Vegas.



Je fus donc placée en foyer à l’âge de onze ans… Je découvris l’envers du décor, celui que tout orphelin doit connaître. Je vivais avec cinq autres enfants dans une maison minable. Les parents avaient à peine assez d’argent pour nous nourrir tous et je dormais avec les deux autres petites filles. Etant la dernière arrivée, j’étais souvent tyrannisé par les garçons. Ils avaient à peu près mon âge et ils adoraient m’enfermer dans la cave. J’y passais souvent mes nuits car les parents du foyer étaient incapables de se souvenir que j’existais. Je ne mangeais pas souvent, les garçons me piquant mon assiette. Je fuguais souvent de là-bas mais j’étais toujours retrouvé par la police qui avait été alerté par la famille de mon départ. Autant être honnête, je connaissais assez bien les policiers de Las Vegas. Parfois, ils ne me ramenaient pas de suite au foyer, ils me permettaient de me réchauffer et de manger un morceau au poste de police. Et puis un jour, j’en eus assez. Je fuguais une bonne fois pour toute à l’âge de treize ans, bien décidé à ne plus remettre les pieds au foyer. J’avais vu trop d’horreur et je ne voulais pas subir le même sort que la jeune fille de deux ans mon aînée. J’avais été obligé de la regarder se faire violer par un des garçons, sachant que si je faisais le moindre bruit, se serait mon tour. Je réussis à tromper l’attention du père, écroulé dans le canapé, complètement ivre et je dis adieu au foyer. Je ne revis jamais les cinq enfants ou même les parents. Pendant deux ans, je vécus dans la rue, fouillant dans les poubelles pour trouver de quoi manger, volant des portefeuilles pour avoir un peu d’argent et me payer un ticket de piscine pour garder un semblant d’hygiène. Mon calvaire dura deux ans avant que je ne trouve un nouveau refuge. Je me doutais bien que la police avait dû être alertée par ma nouvelle fugue mais je réussis à toujours les éviter. Je savais que si je me faisais prendre, je serais obligé de retourner vivre au foyer et je refusais cette idée. Mais un jour, j’eus l’idée de m’attaquer à la mauvaise personne. Pensant détrousser un touriste, je mis la main dans la poche d’un policier en civil qui eut vite fait de remarquer que je lui volais son portefeuille. Heureusement, c’était un policier que j’avais connu et il me reconnut rapidement. Je le suppliais de ne pas me renvoyer au foyer, ajoutant que j’avais vu des choses horribles là-bas. Il me réconforta en disant qu’au vue de l’état de stress dans lequel je me mettais rien qu’à l’idée même d’y retourner, il ne pouvait pas m’y renvoyer. Il me conduisit donc jusqu’à une femme qu’il semblait bien connaître jusqu’à ce que je comprenne qu’il s’agissait de sa femme. Il ajouta qu’il ne ferait pas de rapport sur ma fugue si j’acceptais de rester chez eux sans faire de vague. Et je ne pus que dire oui. J’avais enfin retrouvé une famille digne de ce nom et j’en étais heureuse.



Les Dunhallow me permirent de reprendre un véritable cursus scolaire. Grâce à eux, j’obtins mon diplôme de fin d’études et je fus prise dans une prestigieuse université de droit. Le seul bémol pour moi était qu’elle se trouvait à l’autre bout du pays, à Miami. Je refusais de m’éloigner de Las Vegas, ayant besoin de la présence de ma nouvelle famille pour me sentir à l’aise. Mais mon père ne pouvait pas se permettre de quitter son travail et pareil pour sa femme. Je dus prendre sur moi pour partir à Miami faire mes trois années d’université. Je rentrais le plus souvent possible, presque tous les week-ends et à chaque vacance scolaire, ils venaient passer quelques jours avec moi. J’eus rapidement ma licence de droit et j’eus alors le droit de revenir à Las Vegas pour tenter le concours de la police. Cela faisait des années que j’y pensais, depuis la mort de ma petite sœur pour être précise. Je n’avais jamais oublié la douleur que j’avais pu vivre de voir ainsi ma vie partir en éclat en seulement un an et je voulais à tout prix éviter qu’une autre famille ait à subit ce lourd fardeau. Je réussis donc à intégrer l’école de police. Ce fut une année difficile mais je savais que je faisais la fierté de mes parents de cœur et c’était tout ce qui comptait pour moi. Finalement, le jour de la remise des diplômes arriva rapidement. Je voyais le regard fier de mon père et les larmes de ma mère. Je reconnus assez facilement son cri de plaisir quand on découvrit que j’avais fini major de ma promotion. Je réussis à trouver un poste ici, à Las Vegas, au sein du service anti-fraude des casinos de la ville. Je passais mes soirées à surveiller qu’aucun client ne trichait en comptant les cartes. J’avais souvent passé mes soirées là-bas avec mon père quand j’eus le droit d’entrer au casino et je m’étais découvert un véritable talent pour le comptage des cartes et j’avais facilement été interdite de casino. Si bien que ce fut presque logique pour eux d’accepter que je fasse partie de la surveillance. Qui mieux qu’une compteuse de carte pour repérer les tricheurs? Mais je n’étais pas épanouie dans mon métier. Tout ce que je voulais, c’était accéder à la criminelle et demander une brève mutation à Fadden Hills pour retrouver le meurtrier de Camille. Mon père était au courant de mon envie, de cette vengeance qui m’empêchait parfois de dormir. Il cachait cette information à ma mère pour ne pas l’inquiéter.



Je fus pendant trois ans au service anti-fraude de Las Vegas. Mais finalement, j’eus la mutation tant recherché. Je devins policière au sein de la célèbre brigade criminelle de la ville. Mais là encore, ce n’était pas totalement ce que je voulais. Je fis rapidement une demande de mutation pour Fadden Hills, souhaitant plus que tout retourner là-bas. Un soir, je fus obligé d’en parler avec mes parents adoptifs. Je vis parfaitement la panique dans le regard de ma mère et je ne pus m’empêcher de sourire, cherchant à la rassurer. Je ne faisais cela que dans le but de tordre le cou à une injustice, dans le but de mettre un criminel derrière les barreaux. Ce fut la première fois que je l’appelais maman et je vis dans ses yeux qu’elle était à la fois inquiète mais également terriblement émue. Je dus attendre quatre ans avant d’avoir ma mutation. Quatre longues années à me tourner les pouces sur des affaires criminelles qui ne m’intéressaient qu’à moitié. Depuis que j’étais entrée à la criminelle, je ne rêvais que du jour où je recevrais la lettre m’annonçant ma mutation. Et il y a trois semaines, elle est enfin arrivée. Mes parents m’accompagnèrent jusqu’à Fadden Hills où ils m’aidèrent à m’installer. Je découvris une ville qui avait bien changé en vingt ans mais je ne me sentais pas nostalgique. Je ne comptais pas rester en ville une fois mes affaires réglées. Ma vie était à Las Vegas et je savais que personne ne me retiendrait si je venais à décider de retourner là-bas. Je n’attends désormais plus qu’une chose, faire mon entrée officielle au poste de police pour accéder aux archives et retrouver le dossier du meurtre de ma petite sœur.


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