Sinéad (Je suis la reine de mon destin)

Nom. Je m'appelle Buchanan, un nom connu en ville car il s'agit de celui de l'ancien PDG d'une grande entreprise de la région. Prénom. Je m'appelle Sinéad, un prénom irlandais qui me vient de ma grand-mère, irlandaise elle-même avant son départ pour les Etats-Unis. C'est elle qui forgé la réputation de notre famille grâce à l'entreprise. Surnom. Depuis 2002, tout le monde me surnomme Sid dans la famille. Car j'ai toujours eu du mal à me lever et le paresseux leur faisait penser à moi. Mais pour mes employés, j'ai longtemps été "an diabhal" car je n'étais pas connu pour faire dans la dentelle quand il s'agissait de redresser mon entreprise. Âge. J'ai 35 ans depuis la veille. Date de naissance. Le 29.01.1983. Lieu de naissance. Je suis née ici même, à Fadden Hills. Origines. De part ma naissance, je suis américaine. Mais la mère de mon père était irlandaise et le père de ma mère était polonais. Quartier. J'habite seule sur l'Allée Earl Estate. Enfin seule... C'est sans compter sur les membres de ma famille qui passent souvent me tenir compagnie.

Tatouage. Je n'ai pas de tatouages. J'avais longtemps l'envie de me faire tatouer mais avec l'accident de voiture dans lequel j'ai faillit mourir, je n'ai pas osé y repenser. Caractéristique Déterminante. J'ai une cicatrice dans le dos, souvenir de cet accident de voiture qui m'a pris l'homme que j'avais épousé. Visage. Eva Green.

Orientation Sexuel. Je préfère les hommes même si je ne me suis jamais réellement posé la question. Statut Civil. J'ai été mariée pendant quatre ans avant que lui ne meurt dans un accident de voiture. Je suis donc veuve depuis dix ans désormais. Ancien Partenaire. J'ai été l'épouse de Jack Cassady, un homme de bonne famille qui m'a été imposé par mon père. J'aimais mon époux mais pas d'amour, nous étions très proches. Il a été mon meilleur ami jsuqu'à son décès. Il me manque terriblement aujourd'hui.

Occupation. Je suis interne en psychiatrie, je devrais normalement obtenir mon diplôme en 2019. Je suis également technicienne dessinatrice bénévole. Lieu de Travail. Le centre de réadaptation sur le Boulevard Médical. Pour mon bénévolat, je suis souvent appelée par le poste de police, où j'aide également à soutenir les victimes qui viennent porter plainte. Anciens Jobs. Jusqu'à il y a dix ans, j'étais PDG de l'entreprise familiale. Je n'ai pas eu d'autres métiers, n'ayant pas besoin de travailler pour me payer mes études. Objectif de carrière. Je n'ai pas d'objectif de carrière. Je suis contente de la place que j'occupe actuellement et je n'en changerais pour rien au monde.

Parents. Je suis la fille de Declan Buchanan, natif de Fadden Hills. Il est connu pour avoir longtemps été le PDG de l’entreprise Buchanan que sa mère avait elle-même créé à son arrivée aux Etats-Unis. Il a épousé Louisa Stanford, une étudiante en droit alors qu’ils avaient 23 ans. Aujourd’hui, ils ont tous les deux 63 ans et parcours le monde assez souvent depuis que mon père a pris sa retraite lorsque j’ai eu 23 ans à mon tour.  Frères et Soeurs : Je n’ai pas la chance d’avoir un frère, qu’il soit petit ou grand. J’ai en revanche la joie d’avoir une petite sœur. Enfin, joie… Nous n’avons pas toujours été très proches. Petites, nous nous adorions jusqu’à ce que je prenne les rênes de l’entreprise Buchanan. Elle m’a longtemps jalousé car c’était son rêve à elle. Heureusement, elle m’a toujours soutenu après le décès de mon époux et désormais, elle est à la tête de l’entreprise. Cassiopéa est ma cadette de quatre ans. Enfants : Je n’ai pas d’enfant. Je sais que j’aimerais beaucoup en avoir mais pour cela, il faut avoir quelqu’un dans sa vie. Or, ce n’est pas mon cas… Mon époux n’avait jamais abordé ce sujet avec moi avant son décès. Nous avions que 25 ans alors la question était encore trop prématurée. Animaux de compagnie. J’ai un NAC, un nouvel animal de compagnie comme on dit. Je l’adore, il me fait beaucoup sourire. Il s’appelle Mister Bond et c’est un furet. Il a sa petite cage dans mon appartement mais la porte est continuellement ouverte, ce qui fait qu’il se balade dans l’appartement en totale liberté quand je suis présente. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il dorme sur l’oreiller à côté du mien la nuit. Autres. De part mon bénévolat au poste de police, je connais quelques policiers. Notamment Averleen Dunhallow. Je sais qu'elle a souffert dans son passé, cela se voit dans son regard mais je ne sais pas ce qui la rend encore si triste aujourd'hui. Je connais également Lloyd Watkins, le partenaire d'Averleen. C'est mon frère de coeur, un jeune homme que j'adore même si je sais qu'il n'a pas eu une vie facile. Sinon, il y a Joshua Blackburn, mon confident, le meilleur ami de Lloyd. Et j'ai également des patients au centre de réadaptation, qu'ils soient ou non patient du centre d'ailleurs. Il y a Sienna James, une jeune femme fraichement arrivée d'Afrique du Sud et qui est donc une toute nouvelle patiente. Elle n'a pas spécialement besoin d'un psychiatre mais elle s'angoisse souvent et a besoin de parler. Et il y a Lukas Marsh. C'est aussi un nouveau patient pour moi. Il était suivi par un collègue mais à son départ à la retraite, il m'a donné le dossier de ce patient qu'il suit pour le suicide de sa petite soeur il y a onze ans désormais.

Aimez-vous Fadden Hills ? Pourquoi ? J’ai toujours aimé Fadden Hills, d’aussi loin que je m’en souvienne. Je n’ai jamais quitté la ville malgré les mauvais souvenirs que je peux y avoir. Je ne sais pas pourquoi j’aime cette ville, peut-être parce que ma famille y a toujours vécu. Mais ce que je sais, c’est que je ne partirais pour rien au monde. Depuis quand vivez-vous à Fadden Hills ? J’habite à Fadden Hills depuis ma naissance. Comme tous les membres de ma famille avant moi et comme tous les membres de ma famille qui viendront après moi. Du moins, je l’espère. On retrouve des traces de la famille Buchanan à Fadden Hills depuis les années 1943 avec le départ de ma grand-mère d’Europe à la suite de la seconde guerre mondiale. Quel est votre rituel du matin ? Mon rituel de réveil a souvent changé. Mais depuis quelques années désormais, je me réveille toujours avec la même musique en réveil: L’adagio for Strings de Samuel Barber. C’est la musique rendue célèbre par le film Platoon, le film préféré de mon défunt époux. Et après avoir écouté la musique complètement, je me lève pour aller déjeuner et commencer ma journée. Quel est votre pire cauchemar ? Je n’ai pas réellement de pire cauchemar, de peur réellement supérieure à une autre. J’ai plusieurs peurs qui me reviennent souvent comme celle de devoir manger un aliment que je déteste, celle de perdre l’ouïe ou la vue… Mais si je devais réellement en choisir une, je dirais la peur de ne pas avoir d’enfant. J’ai envie d’avoir ma famille mais je n’ai pas encore trouvé l’homme idéal pour moi… Quel est votre plus grand rêve ? Je rêve d’aller en Europe, visiter la France, l’Irlande… Les pays qui ont vu connaître les membres de ma famille. Car mes grands-parents sont tous des immigrés européens venus vivre le rêve américain. Je rêve donc de découvrir mes racines, de comprendre leur vie et de voir ce que eux ont pu voir. Le fait que je n’y sois pas allé n’est pas une question de moyen, juste de manque de temps. Quel est votre plus grand regret ? Avoir pris les rênes de l’entreprise familiale au détriment de ma petite sœur. C’était ce qu’elle voulait et je l’en aie privé. A l’époque, j’étais immature, incapable de gérer une grande entreprise avec des salariés. J’ai licencié à tours de bras, je sais même que certains employés se sont donnés la mort à cause de moi et clairement, je n’en suis pas fier. J’aurais dû tenir tête à mon père, lui faire comprendre que je refusais de prendre la tête de l’entreprise. L’erreur est humaine mais puis-je réellement sortir une excuse pareille alors qu’il y a eu mort d’hommes à cause de moi? Quelle est votre plus grande fierté ? Avoir obtenu ma spécialisation en psychiatrie. C’était très difficile de reprendre une scolarité à 25 ans alors que j’étais veuve et que mon père avait du mal à me parler. Il m’en a beaucoup voulu de lâcher l’entreprise mais il a finalement compris que ce n’était pas pour moi. Aujourd’hui, il est fier de la femme que je suis devenue et c’est ça qui me rend certainement plus fier que ma spécialisation. Dites nous quelque chose que personne d'autre ne sait sur vous. Je donne cette apparence de femme froide et détachée, que rien ne peut atteindre. On me l’a souvent reproché mais c’est une distance que je mets obligatoirement entre les gens et moi, surtout s’il s’agit de patient. J’ai trop souvent vu des collègues s’attacher pour souffrir quand leurs patients disparaissaient que je refuse cette idée. Mais c’est une distance que je mets aussi avec certaines personnes, par peur là aussi, de souffrir.

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